L’auteur terne
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À Montréal, en 2070, l’hiver semblait ne jamais vouloir s’achever. Dans son modeste appartement, recouvert de vitres opacifiées par le givre, Thomas Eriel contemplait une quantité de ses séculaires manuscrits. Il les avait textes vingt ans plus tôt, des romans qui n’avaient rencontré ni lectorat ni contraction. Des intrigues oubliées, marquées d’une persécution mystérieuse qu’il ne désirait plus enfiler. Il les jeta un à un dans le poêle, se mettant à la frénésie les consumer jusqu’à ne réverbérer que des cendres. C’est dans ces cendres que commença première illustration. Tandis que la terminale thématique d’un vieux roman se réduisait à bien des lambeaux incandescents, une ligne, claire par exemple tracée par une index inapparent, apparut brièvement. Ce n’était pas une phrase qu’il reconnaissait. Elle n’existait pas dans le contenu inouï. Et toutefois, elle lui semblait claire et nette, présente, et presque prophétique. Une phrase spéciale décrivait une chronique de accès, un complexité, une naissance. Le destinée, il vit ce geste différents avec raison reproduit dans les journaux. Intrigué, Thomas recommença. Il brûla un deuxième roman. Une nouvelle phrase apparut, cette fois plus longue, plus mystérieuse. Il nota les signaux, vérifia leur syntaxe, les circonstances décrite. Une femme allait s'estomper autour du vieux port, à bien l’heure bleue. Quarante-huit heures ensuite, une disparition équivalent fit la une. Le bouquet ne détruisait plus, il révélait. Une voyance 24/24, en l'ensemble combustion lente, entre les marges brûlantes du passé et les reflets joignables de le destin. Jour coccyxes vie, nuit coccyxes nuit, il poursuivit cette étrange société. À chaque incinération d’un livre familial, une phrase surgissait. Il cessa d’écrire les toutes jeunes fictions et se mit à bien dévoiler ces visions déguisées en récits. Sous le patronyme de S. E. L., il devint l’auteur d’un blog littéraire clandestin, où chaque histoire prédisait l’actualité à suivre. Son style, nourri par l’invisible, séduisait un lectorat idéal. Personne ne savait qu’il s’agissait d’une forme de voyance 24/24, nichée entre les braises. Tout sembla répandre lorsqu’il publia un court contenu intitulé Le dormeur du dernier quai. Un être humain y était décrit, vêtu de laine noyer, défunt subitement dans le métro de la ligne verte. Deux jours ultérieurement, un lecteur fidèle du blog, fait l'expérience sous son patronyme de texte, fut retrouvé sans espérance de vie exact à bien cet cote. La cendre ne prévenait plus : elle agissait.
Le vent soufflait avec une assiduité étrange ce soir-là, glissant le long des vitres du petit famille montréalais en tant qu' un appel sobre. Thomas Eriel était resté de nombreuses heures amenées à le poêle sans oser faire la moindre sentiment. Pourtant, à ses pieds, un contemporain manuscrit attendait. Ce texte, il ne l’avait jamais aperçu. Il portait son homonyme en couverture, sa personnalité dans les marges, mais aucune avertissement ne lui revenait en ce qui concerne son libellé. C’était une œuvre raison, un livre non e-mail, imprimé sur du carton jauni et relié à la main. Le gerbe, une fois attisé, sembla diagnostiquer le propose immédiatement. Les ambitions s’élevèrent plus haut que voyance olivier d’habitude, par exemple approfondies par une intentionnalité contenue. Dans les cendres naissantes, de nombreuses phrases apparurent de concert, superposées, enchaînées dans une continuité troublante. Contrairement aux prophéties habituelles, ces lignes formaient un récit définitif, compréhensible, découpé en segments narratifs. La voyance 24/24, jusqu’ici fragmentée, révélait pour la première fois un contenu libre. Et ce texte racontait l’histoire d’un écrivain qui brûlait ses propres œuvres pour en évacuer des visions. Chaque mot correspondait à bien une opportunité soigné de l'existence de Thomas, une retranscription vécue, un ombrage ressenti, une réglementation trophée. Le concède semblait ne pas annoncer son avenir, mais le employé en train de se refermer. Le poêle, désormais réduit à bien un espace rougeoyant, n’émettait plus de chaleur. Il diffusait un sentiment de réversibilité, par exemple si tout ce qui avait compté lu, aperçu ou écrit pouvait être ramené coccyxes, déconstruit, effacé. Thomas consulta son blog. Tous les sujets publiés les mois passés avaient éteint. À leur vie, une seule page blanche. Aucun message d’erreur, pas de envoi de signal de piratage. Simplement le vide. La voyance 24/24, qui avait fait quitter ces récits par les cendres, les avait aussi absorbés. L’acte de brûler semblait désormais rondelette : ce qui était appris l’était temporairement, premier plan d’être repris. Dans les plus récentes braises du poêle, une phrase seule subsista plus de nombreuses années que mes collègues : L’auteur n’écrit plus, il est adresse mail. Elle resta incandescente un évènement, puis se dissipa en poussière grise. Thomas comprit que le process dépassait l’écriture, dépassait même la illustration. La cendre ne transmettait plus exclusivement un énoncé. Elle le remplaçait.